Le maître était détruit. Le monde s'était désagrégé, le maître n'avait pas résisté. Il ne restait plus rien du nécromant.
Mais lui était encore debout. Pourquoi ? C'était étrange. Il y avait des restes de l'armée tout autour. Des dépouilles inanimées à perte de vue. Même d'anciens vivants. Pourquoi lui n'était pas tombé ?
— Parce que tu es tout ce que j'ai pu sauver, répondit une voix dans sa tête. La voix du maître ! Il était donc encore là !
— Pas exactement, le plafond en granit m'est tombé dessus pendant que j'étais concentré à tenter de maintenir mon emprise. J'ai réussit à expédier mon esprit dans ton corps, en urgence.
Alors le maître était dans sa tête ? C'était bien, il n'aurait pas su quoi faire sans le maître. Alors il suivit ses ordres. Il trouva de quoi s'armer et habiller son corps dans la ville en ruine. Puis face à un miroir encore partiellement entier, la voix du maître soupira. Le corps de l'elfe noir était plus ou moins en bon état, mais il dut quand même retirer l'éclat de métal salement incrusté dans son visage. Le maître ne l'aimait pas. Il lui ordonna même de cacher sa face décomposée derrière un masque.
Après cela, il partit sur les routes à la recherche de nouveaux compagnons et d'un moyen pour restaurer un peu du pouvoir du maître. En chemin à mesure que la personnalité et la volonté déjà chancelante de l'elfe noir s'effaçait au profit de celle du nécromant, des souvenirs insidieux d'avant la mort du corps vinrent hanter son nouvel habitant.
C'est ainsi, mi revigorée, mi troublée, que la créature étrange arriva un jour sur le territoire des Shanagoth. Y ayant vent de l'arrivée des Marcheurs de l'Ombre, il se rendit auprès d'eux. Il s'introduit à eux à peu près dans ces termes :
— Je suis Myos. Je suis sûr que nous pourrions faire de grandes choses ensemble.
Mais lui était encore debout. Pourquoi ? C'était étrange. Il y avait des restes de l'armée tout autour. Des dépouilles inanimées à perte de vue. Même d'anciens vivants. Pourquoi lui n'était pas tombé ?
— Parce que tu es tout ce que j'ai pu sauver, répondit une voix dans sa tête. La voix du maître ! Il était donc encore là !
— Pas exactement, le plafond en granit m'est tombé dessus pendant que j'étais concentré à tenter de maintenir mon emprise. J'ai réussit à expédier mon esprit dans ton corps, en urgence.
Alors le maître était dans sa tête ? C'était bien, il n'aurait pas su quoi faire sans le maître. Alors il suivit ses ordres. Il trouva de quoi s'armer et habiller son corps dans la ville en ruine. Puis face à un miroir encore partiellement entier, la voix du maître soupira. Le corps de l'elfe noir était plus ou moins en bon état, mais il dut quand même retirer l'éclat de métal salement incrusté dans son visage. Le maître ne l'aimait pas. Il lui ordonna même de cacher sa face décomposée derrière un masque.
Après cela, il partit sur les routes à la recherche de nouveaux compagnons et d'un moyen pour restaurer un peu du pouvoir du maître. En chemin à mesure que la personnalité et la volonté déjà chancelante de l'elfe noir s'effaçait au profit de celle du nécromant, des souvenirs insidieux d'avant la mort du corps vinrent hanter son nouvel habitant.
C'est ainsi, mi revigorée, mi troublée, que la créature étrange arriva un jour sur le territoire des Shanagoth. Y ayant vent de l'arrivée des Marcheurs de l'Ombre, il se rendit auprès d'eux. Il s'introduit à eux à peu près dans ces termes :
— Je suis Myos. Je suis sûr que nous pourrions faire de grandes choses ensemble.